Napoléon & Toile de Jouy
par Mélanie Riffel
Date de publication : 2003
L’année 2021 sera celle de la commémoration du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte (1769-1821), militaire et homme d’État français, premier empereur des Français. Alors que la Fondation Napoléon a fédéré les institutions engagées dans ce bicentenaire au sein du label « 2021 Année Napoléon », et que les multiples événements organisés dans le cadre de cette célébration annoncent une année inoubliable, le Musée de la Toile de Jouy décide de mettre en ligne le catalogue de l’exposition Napoléon et Toile de Jouy (21 nov. 2003-27 juin 2004) depuis longtemps épuisé. Présentée à l’occasion du bicentenaire de la création de l’Empire en 1803, elle revient sur une période caractéristique des arts décoratifs qui est en total rupture avec l’esthétique de l’Ancien régime. La production des toiles de Jouy affiche un renouveau stylistique qui s’accompagne de nouvelles techniques d’impression. Elle permet aussi de relater les rencontres de Christophe-Philippe Oberkampf et de Napoléon, et l’admiration mutuelle que ses deux hommes se vouaient.
Un parcours à la gloire de la toile imprimée
Cette année bicentenaire de la création de l’Empire rappelle à la commune de Jouy-en-Josas un temps fort de son histoire : l’apogée de la manufacture de Christophe-Philippe Oberkampf. L’occasion était trop belle pour que le Musée de la Toile de Jouy ne s’en saisisse. Ainsi est née l’exposition “Napoléon et Toile de Jouy”.
Souvenons-nous de ces imitations des châles cachemires, de ces formes géométriques, de ces sujets mythologiques… Faisons revivre cette journée du 20 juin 1806 au cours de laquelle le fondateur de la manufacture jovienne reçut la légion d’honneur des propres mains de l’Empereur…
Imaginons la fierté d’Oberkampf lorsque Napoléon accompagna son geste d’un éloquent “Personne n’est plus digne de la porter”…
Pour commémorer un tel bicentenaire, nous avons voulu proposer une exposition la plus riche et la plus complète possible.
Cet objectif n’a pu être atteint que grâce au concours de nombreux prêteurs. Qu’ils soient remerciés. Et que soient également remerciés nos généreux donateurs… Ceux là même qui, au fil des ans, ont permis au Musée d’enrichir ses collections.
Monique Le Saint